Si l’intelligence artificielle perce dans de nombreux domaines, son développement reste très timide en matière de production de contenu. C’est ce que révèle une étude sur la production de contenu réalisée en collaboration avec le Siècle Digital.
Parmi les points abordés avec les marketeurs et communicants sur leur stratégie, outils, objectifs … en 2020, celui des nouvelles technologies… les ont-ils intégré dans la production de contenu et pour quels usages ?
Retrouvez le décryptage de la 1ere partie de l’étude « Etude l’avenir du content marketing »
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L’IA encore peu utilisée pour les contenus
L’utilisation de l’IA en matière de contenus est encore loin d’être la norme.
C’est pour les analytics que l’IA est jugée la plus pertinente en combinant la plus forte implémentation et le plus fort taux de prévision. Vient ensuite le ciblage avec un taux de 12 % qui sera porté à 22 % avec les développements en cours.
Encore faible, le déploiement de l’IA pour personnaliser les contenus en temps réel (5 %) bénéficie du plus fort pourcentage de développement en cours (15 %)
L’IA pour l’assistance à la production de contenu reste anecdotique (3% actuellement porté prochainement à 12 %)
| Déjà implémenté | Développement en cours | Total à court terme | |
| analytics | 16 % | 10 % | 26 % |
| ciblage | 12 % | 10 % | 22 % |
| personnalisation des contenus en temps réel | 5 % | 15 % | 20 % |
| assistance à la production | 3 % | 9 % | 12 % |
Mais l’IA est jugée utile
Si l’IA fait une percée timide dans la production de contenu, un certain nombre d’entreprises estiment qu’elle serait utile à :
– 60 % pour le ciblage
– 56 % pour les analytics
– 53 % pour la personnalisation des contenus en temps réel
Sans surprise c’est pour la production de contenus qu’elle est jugée la moins utile à 26 %
Quelques exemples d’utilisation d’IA dans la production de contenus
Les médias consommateurs d’IA
La production de contenus semble être – d’après les répondants à l’étude – le parent pauvre des applications intégrant l’IA et pourtant le Washington Post l’utilise comme une aide à la rédaction. Certains sujets comme les actualités politiques et sportives sont écrits par une IA.
Ce média a fait des émules avec un site d’information implanté par un français à San Francisco d’où sortent chaque jour 50 articles écrits par des algorithmes.
Récemment, Microsoft a remplacé les journalistes qui alimentaient notamment son site MSN par une IA. Mais peut-on vraiment remplacer un humain par des algo sans nuire à la qualité éditoriale ? Et même sans aller aussi loin, on constate qu’elle s’est trompée sur quelque chose de très simple : illustrer un article avec la photo de la personne concernée :
Côté vidéo, une start-up israélienne Wibbitz les réalise en analysant des textes parus sur le web. Elle compte parmi ses clients de grands médias comme Le Figaro ou Forbes.
Publicité et cinéma également amateurs d’IA
Persado a rédigé les publicités de grandes entreprises telles que BNP Paribas, Carrefour, Orange.
En utilisant le machin learning. Sa solution « va trouver la formulation le plus efficace pour le contenu d’une pub ». Son directeur affirme avoir « observé une hausse du taux de conversion de 41% ».
https://www.e-marketing.fr/Thematique/ia-1250/Breves/Quand-redige-pubs-BnP-Carrefour-Orange-340959.htm
Saatchi et Saatchi a utilisé l’IA pour créer des accroches publicitaires lors d’une campagne pour la Toyota Mira aux USA.
Les studios 21st Century Fox ont fait appel à l’IA pour concevoir la bande-annonce du Thriller « Morgan ».
Intelligence artificielle et production de contenus : 3 exemples concrets
S’il n’est pas clairement fait mention de l’IA le projet Orion de Prisma Media permet « d’analyser en temps réel la rentabilité et le potentiel financier des contenus produits par ses rédactions. Elles peuvent ainsi produire plus de contenus rentables – c’est-à-dire : à fort potentiel publicitaire – et diminuer ou cesser les autres.
La réalité virtuelle et la réalité augmentée anecdotiques dans la stratégie de contenu
La réalité virtuelle et la réalité augmentée sont loin d’être considérées comme une valeur ajoutée dans la stratégie de contenu avec des taux de déploiement inférieurs à l’IA.
L’AR est utilisée par seulement 4 % des répondants et est en cours de développement chez 7 % d’entre eux. Quant à la VR : 5 % l’on intégré et 3 % sont en train de le faire.
Seulement 22 % et 21 % jugent l’AR et la VR utiles dans leur stratégie de contenu.
Retrouvez le décryptage de la 1ere partie de l’étude « Etude l’avenir du content marketing »
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